mardi 31 mai 2011

Quelques ancêtres

Quelques ancêtres :

Léonce Astier
Né le 7 février 1883 à Largentière et le 14 février 1952  décédé à Aubenas (Ardèche)


C’est le frère ( le seul ) de ma grand-mère maternelle. Je me rappelle de lui bien que j’avais seulement 8 ans l’année de son décès et n’habitais pas Aubenas ; mais St Georges d’Aurac ( Haute Loire) qui se trouve à un plus de 100 km..
Les Astier sont de St Cirgues en Montagne. Son père Victor était gendarme, il est bien né en 1843 à St Cirgues.
Léonce Astier avait sa 1ère partie de Bac ce qui à l’époque était rare. Il avait fait ses études chez les frères Maristes d’Aubenas. Il avait laissé brutalement ses études à 18 ans et s’était engagé dans l’armée. Il semble qu’il en avait ras le bol des curés et cela a duré toute sa vie.
Dans l’armée, il est parti pour le Sud Algérien et s’occupait de lignes téléphoniques. A El Golea il y a rencontré le père De Foucault.

Puis à la fin de cette période il est rentré à Aubenas et a épousé la Tante Rose Artige ( de Darbres). Une famille qui travaillait dans le chapeau. Sa fille Madeleine est née en janvier 1915 ; mais avant sa naissance il était parti à la guerre aux Dardanelles ce qui n’était pas un cadeau.
A son retour, il a été secrétaire de la Mairie d’Aubenas en particulier avec Jean Marze député-maire d’Aubenas. Mon grand-oncle n’aimait pas les curetons ; ni les chapeaux, lorsqu’il tenait la boutique de sa femme, il envoyait volontiers les clients chez les concurrents. Par contre, il aimait la chasse bien qu’il ne semble pas avoir eu un grand coup de fusil et surtout la voiture. Il reliait Lyon en moins de 3 heures ce qui aujourd’hui semblerait impossible sans l’autoroute et même souvent avec.
Il est décédé relativement jeune suite à des problèmes cardiaques certainement dus à la cigarette.

Marie –Stéphanie Veyrenche
Née le 31 décembre 1854 à Burzet ( Ardèche). C’est mon arrière grand-mère ( côté maternel); je ne l’ai pas connue.

Les Veyrenche sont de Burzet ; la famille venait de Lavalette ( Hameau de Burzet).
C’était la fille naturelle de Victoire Veyrenche née le 30 novembre 1823 à Burzet. Le fait que mon arrière-arrière-grand-mère est eu des 2 enfants sans père n’était pas dit dans la famille. Je l’ai su en faisant l’arbre généalogique et ma cousine Madeleine me l’a confirmé ; ma mère était déjà décédée. C’était une famille de petits propriétaires terriens en clair des paysans. Son frère Joseph Veyrenche Maître d’Armes à Clermont-Ferrand était le père d’André. André qui a particulièrement bien réussi dans l’armée puis dans le pneu à Clermont puis enfin dans son entreprise à Paris.
Mon arrière-grand-mère a épousé Victor Astier en 1876. Les parents de Victor n’étaient pas présents au mariage qui a eu lieu le 19 mars 1876 à Burzet. Elle avait une relation difficile avec son gendre Gaston Saboul (mon grand-père maternel) ; mais a passé cependant une partie de sa vie chez sa fille Victoria Astier ( ma grand-mère ). Elle gâtait particulièrement ses 2 petites filles Suzanne ( ma mère ) et Madeleine ma cousine.  Elle est enterrée au cimetière d’Aubenas mais pas avec son gendre :la tombe d'à côté. Elle est morte pendant son sommeil ce qui dans la famille est vue comme une belle mort.

Les Saboul ( Côté grand-père maternel) sont de Pont de Labeaume ou plutôt de Nieigles. Pont de Labeaume et Lalevade se sont séparés en 1903. Mon arrière grand-père Régis Saboul né en 1837 a épousé en 1866 Lucie Vedesche qui avait 4 frères et 1 sœur. Ils ont eu 3 fils et une fille dont Gaston mon grand-père. Régis Saboul était au départ agriculture, puis a tenu un bistrot et enfin gendarme. Les Vedesche étaient serruriers.
Je n’ai pas beaucoup entendu d’histoires sur les Saboul-Vedesche ma mère en parlait peu et j’étais un peu perdu dans les histoires de parenté.
Selon ma mère aux formules souvent lapidaires, pour le Régis Saboul  l’éducation des fils était simple ; on les envoyait dans les enfants de troupe.


Pierre Octave Leclère :
Né le 11 juin 1848 à Ambonville ( Hte Marne) je ne sais la date de sa mort ; mais il a vécu au moins jusqu’à 80 ans. C’est mon arrière grand-père paternel. Mon père lui rendait visite en Haute Marne à la fin des années 20. En fait les Leclère viennent de Flammérécourt situé à une demi-douzaine de Km d’Ambonville.


Son père, qui était maçon, est mort en 1854 d’une épidémie de choléra. Il avait donc 6 ans ; il avait au moins 5 frères et sœurs. Cette épidémie avait été terrible et a décimé environ 30% de la population et en particulier du village Ambonville parmi les décédés il y avait son père, sa grand-mère maternelle et une sœur. La chance n’était pas au rendez-vous. Pour le service militaire, le tirage au sort lui avait octroyé 7 ans. Pour mon fils c’est un jour ; mais pour lui c’était 7 ans. L’épisode guerrier, c’est cependant terminé avant pendant la guerre de 1870 à la piquette de Gravelotte où il a été blessé à l’épaule. Coup de chance, diront certains. Il a pu apprendre à lire et à écrire pendant sa convalescence à Montpellier et obtenir un poste réservé aux invalides de guerre de facteur rural. Ainsi les Leclère sont entrés pour 3 générations dans les pétoches. Aujourd’hui il y a encore un arrière-arrière petit fils qui travaille chez Orange. Il s’est installé à St Dizier et en 1875 s’est marié avec Marie-Mélissa Hanin née en 1847 à Chamouilley ( Hte Marne) qui se trouve à quelques Km de St Dizier. Je ne sais pas combien d’enfants il a eu ; mais en tout cas il a eu comme enfant mon grand-père Alfred Leclère et il me semble au moins une fille; mais je vais chercher un peu cela.

Mon père m’a dit plusieurs fois que l’orthographe du nom de mon grand-père était passé de Leclerc à Leclère à cette époque ; mais cela est faux vers les années 1700 les Leclère signaient  déjà Leclère avec un accent grave sur le 2ème e.
L’arrière grand-père est décédé après sa femme et sur la fin de sa vie il était tombé dans la calotte à la surprise de son petit fils.

Pour les Gerbet branche, qui correspond à ma grand-mère paternelle, ils étaient d’Ancerville dans la Meuse très près de St Dizier.  Je n’ai pas encore fait d’effort sur la généalogie ; Cependant je dois chercher qui était été le bonapartiste ( Napoléon 3 ) et qui allait passer tous ses 14 juillet en prison après avoir crié devant la mairie « vive l’Empereur ».